Titre : |
Psychiatrie et anti-psychiatrie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
David Cooper, Auteur |
Editeur : |
Seuil |
Année de publication : |
1970 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-02-004795-1 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Résumé : |
"Pour quiconque travaille dans le champ psychiatrique, un certain nombre de questions gênantes se posent : pourquoi suis-je ici ? qui m'a mis là ? ou pourquoi me suis-je mis là ? qui me paie pour quoi ? pourquoi faire quelque chose ? pourquoi ne rien faire ?... " Ce que j'ai essayé de faire dans ce livre, c'est de regarder, dans son contexte humain réel, l'individu qu'on a étiqueté comme " schizophrène ", de rechercher comment cette étiquette lui a été donnée, par qui elle a été posée, et ce que cela signifie, à la fois pour celui qui l'a posée et pour celui qui l'a reçue. " " Si l'on doit parler de violence en psychiatrie, c'est de la violence subtile et masquée que les autres, les " hommes normaux ", exercent sur ceux qu'on a baptisés fous. Dans la mesure où la psychiatrie représente les intérêts, ou les prétendus intérêts des hommes normaux, nous pouvons constater qu'en fait la violence en psychiatrie est au premier chef violence de la psychiatrie. " |
Psychiatrie et anti-psychiatrie [texte imprimé] / David Cooper, Auteur . - Seuil, 1970. ISBN : 978-2-02-004795-1 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Résumé : |
"Pour quiconque travaille dans le champ psychiatrique, un certain nombre de questions gênantes se posent : pourquoi suis-je ici ? qui m'a mis là ? ou pourquoi me suis-je mis là ? qui me paie pour quoi ? pourquoi faire quelque chose ? pourquoi ne rien faire ?... " Ce que j'ai essayé de faire dans ce livre, c'est de regarder, dans son contexte humain réel, l'individu qu'on a étiqueté comme " schizophrène ", de rechercher comment cette étiquette lui a été donnée, par qui elle a été posée, et ce que cela signifie, à la fois pour celui qui l'a posée et pour celui qui l'a reçue. " " Si l'on doit parler de violence en psychiatrie, c'est de la violence subtile et masquée que les autres, les " hommes normaux ", exercent sur ceux qu'on a baptisés fous. Dans la mesure où la psychiatrie représente les intérêts, ou les prétendus intérêts des hommes normaux, nous pouvons constater qu'en fait la violence en psychiatrie est au premier chef violence de la psychiatrie. " |
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