Titre : |
Tras-os-montes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
José-Flore Tappy, Auteur |
Editeur : |
Genève [Suisse] : La Dogana |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
112 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-940055-86-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Littérature -- Europe Littérature -- Suisse
|
Résumé : |
Ce livre parle d'un lieu reculé, où les tâches quotidiennes, qui en assurent la survie et la pérennité, atteignent à une dimension presque épique. Sa poésie se fait ici plus narrative, la phrase épousant les faits et gestes d'une figure de l'ombre, anonyme et sans éclat, pour en restituer la force, la détermination silencieuse. Ce que ses précédents recueils suggéraient peut-être de manière osseuse, et cryptée, ces poèmes plus récents voudraient le déplier patiemment, reconstituant une sorte de légende paysanne, mais sans mythologie ; où la relation humaine l'emporte sur le paysage. Désormais la langue du poète, d'une remarquable économie de moyens, en accord avec le mouvement de la vie ici évoquée, est conduite au gré de chemins, jardins, intérieurs, tous lieux où s'accomplissent les rites du travail et où les gestes inlassablement répétés traduisent à la fois l'écoulement du temps et la résistance à l'inexorabilité de son flux. Loin de tout registre émotif ou psychologique, ce sont les choses humbles, banales, sans prestige qui se mettent à parler et permettent d'amarrer l'existence dans sa précarité. |
Tras-os-montes [texte imprimé] / José-Flore Tappy, Auteur . - Genève [Suisse] : La Dogana, 2018 . - 112 p. ; 21 cm. ISBN : 978-2-940055-86-9 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Littérature -- Europe Littérature -- Suisse
|
Résumé : |
Ce livre parle d'un lieu reculé, où les tâches quotidiennes, qui en assurent la survie et la pérennité, atteignent à une dimension presque épique. Sa poésie se fait ici plus narrative, la phrase épousant les faits et gestes d'une figure de l'ombre, anonyme et sans éclat, pour en restituer la force, la détermination silencieuse. Ce que ses précédents recueils suggéraient peut-être de manière osseuse, et cryptée, ces poèmes plus récents voudraient le déplier patiemment, reconstituant une sorte de légende paysanne, mais sans mythologie ; où la relation humaine l'emporte sur le paysage. Désormais la langue du poète, d'une remarquable économie de moyens, en accord avec le mouvement de la vie ici évoquée, est conduite au gré de chemins, jardins, intérieurs, tous lieux où s'accomplissent les rites du travail et où les gestes inlassablement répétés traduisent à la fois l'écoulement du temps et la résistance à l'inexorabilité de son flux. Loin de tout registre émotif ou psychologique, ce sont les choses humbles, banales, sans prestige qui se mettent à parler et permettent d'amarrer l'existence dans sa précarité. |
| |