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Galerie nationale du Jeu de paume
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Paris
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Martial Raysse
Titre : Martial Raysse : Galerie nationale du Jeu de paume, [Paris, 26 novembre 1992-31 janvier 1993], Carré d'art, Musée d'art contemporain, Nîmes, [23 septembre-5 décembre 1993] Type de document : texte imprimé Auteurs : Galerie nationale du Jeu de paume, Auteur ; Carré d'art-Musée d'art contemporain, Auteur Editeur : Paris : Galerie nationale du Jeu de paume Année de publication : 1992 Importance : 305 p. Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 27 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-908901-13-9 Prix : 320 F Note générale : Bibliogr. p. 293-298. Filmogr. p. 298 Langues : Français (fre) Catégories : Raysse -- Martial -- 1936-.... -- Catalogues d'exposition Index. décimale : 709.4 Résumé : Chez Raysse, il y a d'abord eu la joyeuse période Pop des années 1960 -la plus appréciée du marché-, avec ses portraits colorés de jeunes femmes modernes. Puis les années "chamaniques" dépouillées. La peinture de Raysse s'est ensuite délibérément tournée vers les grands maîtres, quitte à susciter une certaine incompréhension. Les grandes compositions finales décrivent le "théâtre du monde", comme cette immense plage, aux multiples personnages, achevée en 2012. "Mon oeuvre n'a cessé d'évoluer. J'ai toujours cherché à mieux faire. Ce qui m'intéresse, c'est d'être respecté. Pas d'être applaudi". "Je suis toujours resté figuratif. Je le suis devenu plus encore, pour être dans la logique de la grande peinture occidentale", déclare l'artiste, aux traits fins et aux yeux clairs. "Je me veux héritier de Fouquet, Poussin et David", ajoute le peintre.
Raysse est né en 1936 à Vallauris Golfe-Juan, dans une famille d'artisans céramistes et résistants. "Je sais ce que c'est d'être tiré de son lit par la Gestapo à 3 heures du matin", raconte l'artiste. "J'ai pris conscience que du jour au lendemain, tout peut s'écrouler. Il y a dans mon travail une sorte de gravité mais aussi une joie de vivre".
Raysse, qui a fait des études de lettres, se sent "avant tout poète". Mais il opte pour la peinture, "langage universel".
A Nice, il rencontre Ben, Arman, Yves Klein. Avec eux, il signe le manifeste des "Nouveaux réalistes" (1960), rédigé par le critique d'art Pierre Restany. Face à un certain art abstrait, qu'ils jugent sclérosé, ces artistes veulent embrasser la réalité contemporaine, en utilisant l'assemblage et l'accumulation.
Martial Raysse privilégie le neuf, le plastique.
Ses photographies de visages féminins, peintes de couleurs vitaminées, évoquent les images de réclame de la France en pleine croissance. Raysse fait du Pop art, en prenant pour modèle sa femme d'alors ou des modèles anonymes. Pas des célébrités comme Andy Warhol.
Précurseur, il donne une bouche en néon à une jolie brune.
Il séjourne à New York puis s'installe à Los Angeles en 1964. Il pratique le détournement de chefs-d'oeuvre de la peinture classique dans la série "Made in Japan".
"En 1968, j'apprends qu'il y a la révolution en France. Il n'y avait plus d'avions. J'ai dû prendre un paquebot puis louer une barcasse pour Dieppe. Je suis arrivé le 13 mai et je suis allé à l'atelier d'affiches" des manifestants.
Il rompt avec le monde de l'art officiel et les marchands. Vit dans une communauté hippie "Pig". Et réalise la série "Coco Mato" et "Loco Bello", où un simple bigoudi prend une force poétique.
Il quitte Paris pour la campagne. "Pour voir comment les autres artistes avaient peint les arbres, je suis allé dans les musées. Je suis arrivé à la peinture. Je ne la connaissais pas avant", dit-il. Un virage peu apprécié par la critique. "Je vendais très peu".
En 1992, le Jeu de Paume à Paris lui offre sa première grande rétrospective.Martial Raysse : Galerie nationale du Jeu de paume, [Paris, 26 novembre 1992-31 janvier 1993], Carré d'art, Musée d'art contemporain, Nîmes, [23 septembre-5 décembre 1993] [texte imprimé] / Galerie nationale du Jeu de paume, Auteur ; Carré d'art-Musée d'art contemporain, Auteur . - Paris : Galerie nationale du Jeu de paume, 1992 . - 305 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm.
ISBN : 978-2-908901-13-9 : 320 F
Bibliogr. p. 293-298. Filmogr. p. 298
Langues : Français (fre)
Catégories : Raysse -- Martial -- 1936-.... -- Catalogues d'exposition Index. décimale : 709.4 Résumé : Chez Raysse, il y a d'abord eu la joyeuse période Pop des années 1960 -la plus appréciée du marché-, avec ses portraits colorés de jeunes femmes modernes. Puis les années "chamaniques" dépouillées. La peinture de Raysse s'est ensuite délibérément tournée vers les grands maîtres, quitte à susciter une certaine incompréhension. Les grandes compositions finales décrivent le "théâtre du monde", comme cette immense plage, aux multiples personnages, achevée en 2012. "Mon oeuvre n'a cessé d'évoluer. J'ai toujours cherché à mieux faire. Ce qui m'intéresse, c'est d'être respecté. Pas d'être applaudi". "Je suis toujours resté figuratif. Je le suis devenu plus encore, pour être dans la logique de la grande peinture occidentale", déclare l'artiste, aux traits fins et aux yeux clairs. "Je me veux héritier de Fouquet, Poussin et David", ajoute le peintre.
Raysse est né en 1936 à Vallauris Golfe-Juan, dans une famille d'artisans céramistes et résistants. "Je sais ce que c'est d'être tiré de son lit par la Gestapo à 3 heures du matin", raconte l'artiste. "J'ai pris conscience que du jour au lendemain, tout peut s'écrouler. Il y a dans mon travail une sorte de gravité mais aussi une joie de vivre".
Raysse, qui a fait des études de lettres, se sent "avant tout poète". Mais il opte pour la peinture, "langage universel".
A Nice, il rencontre Ben, Arman, Yves Klein. Avec eux, il signe le manifeste des "Nouveaux réalistes" (1960), rédigé par le critique d'art Pierre Restany. Face à un certain art abstrait, qu'ils jugent sclérosé, ces artistes veulent embrasser la réalité contemporaine, en utilisant l'assemblage et l'accumulation.
Martial Raysse privilégie le neuf, le plastique.
Ses photographies de visages féminins, peintes de couleurs vitaminées, évoquent les images de réclame de la France en pleine croissance. Raysse fait du Pop art, en prenant pour modèle sa femme d'alors ou des modèles anonymes. Pas des célébrités comme Andy Warhol.
Précurseur, il donne une bouche en néon à une jolie brune.
Il séjourne à New York puis s'installe à Los Angeles en 1964. Il pratique le détournement de chefs-d'oeuvre de la peinture classique dans la série "Made in Japan".
"En 1968, j'apprends qu'il y a la révolution en France. Il n'y avait plus d'avions. J'ai dû prendre un paquebot puis louer une barcasse pour Dieppe. Je suis arrivé le 13 mai et je suis allé à l'atelier d'affiches" des manifestants.
Il rompt avec le monde de l'art officiel et les marchands. Vit dans une communauté hippie "Pig". Et réalise la série "Coco Mato" et "Loco Bello", où un simple bigoudi prend une force poétique.
Il quitte Paris pour la campagne. "Pour voir comment les autres artistes avaient peint les arbres, je suis allé dans les musées. Je suis arrivé à la peinture. Je ne la connaissais pas avant", dit-il. Un virage peu apprécié par la critique. "Je vendais très peu".
En 1992, le Jeu de Paume à Paris lui offre sa première grande rétrospective.Exemplaires (1)
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