Titre : |
La nostalgie n'est plus ce qu'elle était |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Simone Signoret (1921-1985), Auteur |
Editeur : |
Seuil |
Année de publication : |
1976 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Simone Signoret, de son vrai nom Simone Kaminker, est une actrice française, née le 25 mars 1921 à Wiesbaden (Allemagne), sous occupation française suite à la Première Guerre mondiale, décédée le 30 septembre 1985 à Autheuil-Authouillet, Normandie, France.
Elle est la fille aînée d'André Kaminker, un Juif polonais traducteur et de son épouse française, née Signoret. Elle a eu deux jeunes frères, Alain et Jean-Pierre.
André Kaminker (1888-1961) avait réalisé en 1934 une traduction simultanée d’un discours d’Hitler à Nuremberg. Il rejoint en 1940 la France libre à Londres puis devient speaker à Radio Brazzaville. Encore plus tard il devient chef interprète du Conseil de l'Europe. Il participe à la création de l’Association internationale des interprètes dont il est le président.
Séjournant en Bretagne pendant la deuxième guerre mondiale, Simone est élève au lycée de Vannes, où elle a quelques mois pour professeur d’histoire Lucie Aubrac, dont elle parle dans La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. De retour à Paris, elle devient, en 1941, quelque temps la secrétaire de Jean Luchaire et fait de la figuration au cinéma grâce à la fille de celui-ci Corinne.
Elle choisit, pour nom de scène, de substituer à son nom de famille (Kaminker) celui de sa mère (Signoret).
Elle rencontre Yves Allégret en 1943 et l'épouse en 1948. Leur fille Catherine naît le 9 avril 1946. Cette même année, sa carrière est lancée avec le film Macadam pour lequel elle obtient le Prix Suzanne Bianchetti en 1947. Allégret donne à Simone Signoret ses premiers rôles importants, notamment dans Dédée d'Anvers. En août 1949, elle quitte son mari pour aller vivre avec Yves Montand qu'elle épouse en décembre 1951 et avec lequel elle vit jusqu'à son décès.
Le 4 avril 1960, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation dans le film Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton. Elle est la seconde actrice française à recevoir ce prix, après Claudette Colber. |
La nostalgie n'est plus ce qu'elle était [texte imprimé] / Simone Signoret (1921-1985), Auteur . - Seuil, 1976. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Simone Signoret, de son vrai nom Simone Kaminker, est une actrice française, née le 25 mars 1921 à Wiesbaden (Allemagne), sous occupation française suite à la Première Guerre mondiale, décédée le 30 septembre 1985 à Autheuil-Authouillet, Normandie, France.
Elle est la fille aînée d'André Kaminker, un Juif polonais traducteur et de son épouse française, née Signoret. Elle a eu deux jeunes frères, Alain et Jean-Pierre.
André Kaminker (1888-1961) avait réalisé en 1934 une traduction simultanée d’un discours d’Hitler à Nuremberg. Il rejoint en 1940 la France libre à Londres puis devient speaker à Radio Brazzaville. Encore plus tard il devient chef interprète du Conseil de l'Europe. Il participe à la création de l’Association internationale des interprètes dont il est le président.
Séjournant en Bretagne pendant la deuxième guerre mondiale, Simone est élève au lycée de Vannes, où elle a quelques mois pour professeur d’histoire Lucie Aubrac, dont elle parle dans La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. De retour à Paris, elle devient, en 1941, quelque temps la secrétaire de Jean Luchaire et fait de la figuration au cinéma grâce à la fille de celui-ci Corinne.
Elle choisit, pour nom de scène, de substituer à son nom de famille (Kaminker) celui de sa mère (Signoret).
Elle rencontre Yves Allégret en 1943 et l'épouse en 1948. Leur fille Catherine naît le 9 avril 1946. Cette même année, sa carrière est lancée avec le film Macadam pour lequel elle obtient le Prix Suzanne Bianchetti en 1947. Allégret donne à Simone Signoret ses premiers rôles importants, notamment dans Dédée d'Anvers. En août 1949, elle quitte son mari pour aller vivre avec Yves Montand qu'elle épouse en décembre 1951 et avec lequel elle vit jusqu'à son décès.
Le 4 avril 1960, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation dans le film Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton. Elle est la seconde actrice française à recevoir ce prix, après Claudette Colber. |
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