Titre : |
L'affaire Yann Piat : des assassins au coeur du pouvoir |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
André Rougeot, Auteur ; Jean-Michel Verne, Auteur |
Editeur : |
Flammarion |
Année de publication : |
1997 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-08-067443-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le 25 février 1994, Yannick Marie, dite « Yann » Piat, 44 ans, députée UDF du Var, quitte sa permanence de Hyères pour regagner son domicile, la villa le Mas Bleu, située sur le Mont-des-Oiseaux, qui domine la mer. Elle n’arrivera jamais chez elle. Sur la route, elle est prise en chasse par une Yamaha rouge chevauchée par deux hommes masqués par leurs casques intégraux. Ils tirent plusieurs coups de feu sur sa voiture. Yann Piat succombe à ses blessures quelques instants plus tard sous les yeux de son chauffeur. Le meurtre a tout du « contrat » mafieux. Reste à savoir qui en est le commanditaire. Et là, la liste est longue. Car Yann Piat, qui avait commencé sa carrière politique au Front National — elle est même la filleule de Jean-Marie-Le Pen — avant de rejoindre les rangs de l’UDF semble n’avoir eu que deux ambitions : devenir ministre, d’une part, et se faire des ennemis sur sa terre d’élection, d’autre part. A coups de communiqués de presse quasi-quotidiens pour dénoncer la corruption, elle s’est mise à dos la totalité du milieu varois.
Piat en tombeuse de Fargette ! De fait, ses deux assassins, arrêtés le 4 juin 1994, sont des petits nervis qui travaillent pour un truand local, Gérard Finale, patron du Macama, un bar de Hyères. Bien décidé à devenir un grand baron de la côte, Finale voyait en Yann Piat une empêcheuse de tourner en rond. Il la soupçonnait même d’avoir commandité l’assassinat de Jean-Louis Fargette, le célèbre parrain de la mafia toulonnaise, abattu en 1993 en Italie. Pourtant, cela ne convainc pas. Et peu à peu, les rumeurs se cristallisent autour d’une autre hypothèse : celle de l’assassinat politique. On évoque une lettre, écrite deux ans plus tôt par yann Piat, et dans laquelle elle affirmait qu’en cas de « mort suspecte ou de « suicide » », il fallait chercher du côté de cinq personnes : Maurice Arreckx (président du conseil général du Var), Bernard Tapie, Jean-Louis Fargette (abattu entre-temps, donc) et deux autres truands. On n’hésite pas, non plus, à lier l’assassinat de Yann Piat à la mort, deux mois plus tard, des frères Saincené, Fernand et Christian, retrouvés asphyxiés dans le garage de leur maison de Tourtour (Var). La justice conclut au suicide ? La rumeur affirme que c’est un double meurtre. Fernand, qui avait travaillé pour le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, n’affirmait-il pas avoir des dossiers sur Jean-Claude Gaudin ? Et, partant, peut-être savait-il qui avait vraiment commandité le meurtre de Yann Piat ? |
Genre : |
Policier |
L'affaire Yann Piat : des assassins au coeur du pouvoir [texte imprimé] / André Rougeot, Auteur ; Jean-Michel Verne, Auteur . - Flammarion, 1997. ISBN : 978-2-08-067443-2 Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Le 25 février 1994, Yannick Marie, dite « Yann » Piat, 44 ans, députée UDF du Var, quitte sa permanence de Hyères pour regagner son domicile, la villa le Mas Bleu, située sur le Mont-des-Oiseaux, qui domine la mer. Elle n’arrivera jamais chez elle. Sur la route, elle est prise en chasse par une Yamaha rouge chevauchée par deux hommes masqués par leurs casques intégraux. Ils tirent plusieurs coups de feu sur sa voiture. Yann Piat succombe à ses blessures quelques instants plus tard sous les yeux de son chauffeur. Le meurtre a tout du « contrat » mafieux. Reste à savoir qui en est le commanditaire. Et là, la liste est longue. Car Yann Piat, qui avait commencé sa carrière politique au Front National — elle est même la filleule de Jean-Marie-Le Pen — avant de rejoindre les rangs de l’UDF semble n’avoir eu que deux ambitions : devenir ministre, d’une part, et se faire des ennemis sur sa terre d’élection, d’autre part. A coups de communiqués de presse quasi-quotidiens pour dénoncer la corruption, elle s’est mise à dos la totalité du milieu varois.
Piat en tombeuse de Fargette ! De fait, ses deux assassins, arrêtés le 4 juin 1994, sont des petits nervis qui travaillent pour un truand local, Gérard Finale, patron du Macama, un bar de Hyères. Bien décidé à devenir un grand baron de la côte, Finale voyait en Yann Piat une empêcheuse de tourner en rond. Il la soupçonnait même d’avoir commandité l’assassinat de Jean-Louis Fargette, le célèbre parrain de la mafia toulonnaise, abattu en 1993 en Italie. Pourtant, cela ne convainc pas. Et peu à peu, les rumeurs se cristallisent autour d’une autre hypothèse : celle de l’assassinat politique. On évoque une lettre, écrite deux ans plus tôt par yann Piat, et dans laquelle elle affirmait qu’en cas de « mort suspecte ou de « suicide » », il fallait chercher du côté de cinq personnes : Maurice Arreckx (président du conseil général du Var), Bernard Tapie, Jean-Louis Fargette (abattu entre-temps, donc) et deux autres truands. On n’hésite pas, non plus, à lier l’assassinat de Yann Piat à la mort, deux mois plus tard, des frères Saincené, Fernand et Christian, retrouvés asphyxiés dans le garage de leur maison de Tourtour (Var). La justice conclut au suicide ? La rumeur affirme que c’est un double meurtre. Fernand, qui avait travaillé pour le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, n’affirmait-il pas avoir des dossiers sur Jean-Claude Gaudin ? Et, partant, peut-être savait-il qui avait vraiment commandité le meurtre de Yann Piat ? |
Genre : |
Policier |
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