Kevin, jeune Mauricien aisé, débarque à Madagascar, première étape d’un tour du monde entrepris pour échapper à une société qu’il juge trop étriquée. À peine débarqué, il tombe sous le charme de la Grande Île et décide d’y séjourner plus longtemps que prévu. Il est convaincu qu’il peut y faire fortune, y rencontrer l’amour, y trouver un sens à sa vie. Mais pour ce jeune et naïf étranger, les désillusions et les déboires seront au rendez-vous.

Je me rappelle ce sentiment du nouvel arrivant. Comme j'étais à l'époque. Comme j'avais cru que tout était possible. Mada, c'était le nouvel eldorado, une nébuleuse, une pouponnière pour les nouvelles étoiles du business régional. Epices, bois précieux, artisanat, textile, tourisme, immobilier : tout fleurissant en toutes saisons. Et beaucoup se laissaient facilement aller à des rêves de grandeur et de richesse. Une seconde chance, un catalyseur. Cette idée de nouveau départ était encore plus exacerbée chez nous, les Mauriciens, qui foulions cette grande terre. La facilité de la vie, la convivialité des femmes, un potentiel effarant, inexploité. Et notre éducation, et nos moyens relativement élevés qui nous faisaient pousser des ailes jamais rêvées dans notre toute petite île...

Kevin, jeune Mauricien aisé, débarque à Madagascar, première étape d’un tour du monde entrepris pour échapper à une société qu’il juge trop étriquée. À peine débarqué, il tombe sous le charme de la Grande Île et décide d’y séjourner plus longtemps que prévu. Il est convaincu qu’il peut y faire fortune, y rencontrer l’amour, y trouver un sens à sa vie. Mais pour ce jeune et naïf étranger, les désillusions et les déboires seront au rendez-vous.

Je me rappelle ce sentiment du nouvel arrivant. Comme j'étais à l'époque. Comme j'avais cru que tout était possible. Mada, c'était le nouvel eldorado, une nébuleuse, une pouponnière pour les nouvelles étoiles du business régional. Epices, bois précieux, artisanat, textile, tourisme, immobilier : tout fleurissant en toutes saisons. Et beaucoup se laissaient facilement aller à des rêves de grandeur et de richesse. Une seconde chance, un catalyseur. Cette idée de nouveau départ était encore plus exacerbée chez nous, les Mauriciens, qui foulions cette grande terre. La facilité de la vie, la convivialité des femmes, un potentiel effarant, inexploité. Et notre éducation, et nos moyens relativement élevés qui nous faisaient pousser des ailes jamais rêvées dans notre toute petite île...