Titre : |
Riffs pour Melville |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques Déniel (1953-....), Directeur de publication ; Pierre Gabaston (1947-....), Directeur de publication |
Editeur : |
Gennevilliers : Cinéma Jean-Vigo |
Année de publication : |
2010 |
Autre Editeur : |
Crisnée (Belgique) : Yellow now |
Collection : |
Côté cinéma |
Importance : |
207 p. |
Présentation : |
ill. en noir et en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87340-266-2 |
Prix : |
22 EUR |
Note générale : |
Notes bibliogr. Filmogr. p. 202-205 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Melville -- Jean-Pierre -- 1917-1973 -- Critique et interprétation
|
Index. décimale : |
791 |
Résumé : |
Une rétrospective Jean-Pierre Melville au cinéma Jean-Vigo de Gennevilliers, en 2008, décide de ce livre qui convainc sur-le-champ tous les auteurs, rassemblés ici, à venir avancer leur improvisation. Détacher leurs notes bruissées ou frappées. Phrases thématiques ou impromptues affichent leur goût de Melville. L'affirment. Des riffs, donc une qualité d'exécution. Chemins de l'aléatoire et de la rêverie que ce projet éditorial. Pour voir ! Pour mieux dégager l'inclination que chacun porte à cette oeuvre qui court de 1947 à 1973. Treize films. Un nombre. Celui du recommencement d'un auteur porté à reprendre et moduler ses inspirations créatrices. Riffs pour surprendre, braver, le jaillissement d'une révélation méconnue jusqu'alors et qui force l'appareil critique habituel réservé à l'auteur du Deuxième Souffle. Voie pour activer nos recherches ; raviver l'imagination du lecteur. Notre prise de risques. Melville exigeait pareil appel. Manouche, Jeanne, Mathilde, ses grandes dévouées magnétiques, fourvoyées, perdues, n'en attendaient pas moins. Et Faugel, Costello, Corey ? Eux aussi, non ? Pour eux tous, épousons les fugues de la pensée imaginante. Ou notre envie d'écrire sur Melville. Riffs pour Melville délaisse un peu le lustre de truands qui écourtent leur sort dramatique sous l'influence d'une déréliction ; leur culte, leur passion. Aujourd'hui ils reviennent sur les écrans aussi étranges que les Inuits de Flaherty. Comment se (re)constitue, s'organise le besoin cinématographique de leur garant créateur ? S'y dégage mieux sa sphère de rêverie et de pensée ? Sa vision, sait-on jamais, excède le dosage méticuleux de l'ombre portée d'un chapeau sur le front d'un affranchi. Melville sort d'un dilemme terrible de l'Histoire : résistance ou barbarie. Sa caméra escorte l'homme ; appréhendé entre ombre et miroir ; comprimé entre hasard subjectif et objectif destin ; assiégé entre lui et lui-même (l'autre lui-même). Or il circule, s'expose. |
Riffs pour Melville [texte imprimé] / Jacques Déniel (1953-....), Directeur de publication ; Pierre Gabaston (1947-....), Directeur de publication . - Gennevilliers : Cinéma Jean-Vigo : Crisnée (Belgique) : Yellow now, 2010 . - 207 p. : ill. en noir et en coul. ; 24 cm. - ( Côté cinéma) . ISBN : 978-2-87340-266-2 : 22 EUR Notes bibliogr. Filmogr. p. 202-205 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Melville -- Jean-Pierre -- 1917-1973 -- Critique et interprétation
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Index. décimale : |
791 |
Résumé : |
Une rétrospective Jean-Pierre Melville au cinéma Jean-Vigo de Gennevilliers, en 2008, décide de ce livre qui convainc sur-le-champ tous les auteurs, rassemblés ici, à venir avancer leur improvisation. Détacher leurs notes bruissées ou frappées. Phrases thématiques ou impromptues affichent leur goût de Melville. L'affirment. Des riffs, donc une qualité d'exécution. Chemins de l'aléatoire et de la rêverie que ce projet éditorial. Pour voir ! Pour mieux dégager l'inclination que chacun porte à cette oeuvre qui court de 1947 à 1973. Treize films. Un nombre. Celui du recommencement d'un auteur porté à reprendre et moduler ses inspirations créatrices. Riffs pour surprendre, braver, le jaillissement d'une révélation méconnue jusqu'alors et qui force l'appareil critique habituel réservé à l'auteur du Deuxième Souffle. Voie pour activer nos recherches ; raviver l'imagination du lecteur. Notre prise de risques. Melville exigeait pareil appel. Manouche, Jeanne, Mathilde, ses grandes dévouées magnétiques, fourvoyées, perdues, n'en attendaient pas moins. Et Faugel, Costello, Corey ? Eux aussi, non ? Pour eux tous, épousons les fugues de la pensée imaginante. Ou notre envie d'écrire sur Melville. Riffs pour Melville délaisse un peu le lustre de truands qui écourtent leur sort dramatique sous l'influence d'une déréliction ; leur culte, leur passion. Aujourd'hui ils reviennent sur les écrans aussi étranges que les Inuits de Flaherty. Comment se (re)constitue, s'organise le besoin cinématographique de leur garant créateur ? S'y dégage mieux sa sphère de rêverie et de pensée ? Sa vision, sait-on jamais, excède le dosage méticuleux de l'ombre portée d'un chapeau sur le front d'un affranchi. Melville sort d'un dilemme terrible de l'Histoire : résistance ou barbarie. Sa caméra escorte l'homme ; appréhendé entre ombre et miroir ; comprimé entre hasard subjectif et objectif destin ; assiégé entre lui et lui-même (l'autre lui-même). Or il circule, s'expose. |
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