Bienvenue à la médiathèque
Détail d'une collection
|
Documents disponibles dans la collection (1)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Titre croissant(e)) Affiner la recherche Interroger des sources externes
Inquiétude et reconstruction / Benjamin Crémieux
Titre : Inquiétude et reconstruction : essai sur la littérature d'après-guerre, 1931 : Type de document : texte imprimé Auteurs : Benjamin Crémieux (1888-1944), Auteur ; Catherine Helbert, Éditeur scientifique Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 2011 Collection : cahiers de la NRF (Les) Importance : 185 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-013197-6 Prix : 26,50 EUR Note générale : Index Langues : Français (fre) Catégories : Littérature française -- Histoire et critique -- 1900-1945 Index. décimale : 840.9 Résumé : Dans une période particulièrement féconde en grands essais, 1931 est une année elle-même remarquable par l’abondance et la qualité des ouvrages qui paraissent. Est-ce, comme de nombreux auteurs l’affirment, pour célébrer la « fin de l’après-guerre » ? A la volonté d’analyser et de comprendre la période, Benjamin Crémieux ajoute celle de prévoir. Quelles seront les conséquences littéraires, mais aussi, et on serait tenté de dire donc - morales, psychologiques, politiques, de ce courant d’inquiétude qui a traversé les générations depuis la guerre ? Crémieux, avec son optimisme naturel parie sur une reconstruction brillante et pour cela dresse, comme à son habitude, un panorama des mouvements, des tendances, des auteurs qui contribuent à donner son identité et sa couleur à la période.
Sans trancher, il propose des hypothèses, parie sur des possibles, dégage des probabilités. Ainsi, tout ce qui a pu sembler excessif, caricatural, désespéré, voire nihiliste dans la production de l’après-guerre est pour lui, dans le même temps, le terreau d’une grande littérature future, d’un humanisme nouveau, peut-être d’un classicisme refondé. En 1931, ne pouvait-on pas en effet, croire à la fin de l’après-guerre et, sans faire preuve d’aveuglement parier sur l’unité plutôt que sur la discorde, sur l’Europe et sur la paix plutôt que sur la destruction et sur le triomphe des nationalismes ? Ce n’est pas sur la littérature que Crémieux se trompe, c’est sur son pouvoir, elle sera en effet impuissante à empêcher que cette après-guerre rapidement ne se transforme en avant-guerre.
Les écrivains quant à eux devront prendre parti, se classer, choisir. Viendra le temps de l’engagement. Cet engagement, Crémieux, l’homme des livres, le méridional prudent et sceptique ne s’y dérobe d’ailleurs pas, il meurt en déportation en avril 1944. Il nous laisse trop peu de livres et le témoignage d’un intellectuel exemplaire de cette période qui est devenue l’entre-deux-guerres.Inquiétude et reconstruction : essai sur la littérature d'après-guerre, 1931 : [texte imprimé] / Benjamin Crémieux (1888-1944), Auteur ; Catherine Helbert, Éditeur scientifique . - [Paris] : Gallimard, 2011 . - 185 p. ; 21 cm. - (cahiers de la NRF (Les)) .
ISBN : 978-2-07-013197-6 : 26,50 EUR
Index
Langues : Français (fre)
Catégories : Littérature française -- Histoire et critique -- 1900-1945 Index. décimale : 840.9 Résumé : Dans une période particulièrement féconde en grands essais, 1931 est une année elle-même remarquable par l’abondance et la qualité des ouvrages qui paraissent. Est-ce, comme de nombreux auteurs l’affirment, pour célébrer la « fin de l’après-guerre » ? A la volonté d’analyser et de comprendre la période, Benjamin Crémieux ajoute celle de prévoir. Quelles seront les conséquences littéraires, mais aussi, et on serait tenté de dire donc - morales, psychologiques, politiques, de ce courant d’inquiétude qui a traversé les générations depuis la guerre ? Crémieux, avec son optimisme naturel parie sur une reconstruction brillante et pour cela dresse, comme à son habitude, un panorama des mouvements, des tendances, des auteurs qui contribuent à donner son identité et sa couleur à la période.
Sans trancher, il propose des hypothèses, parie sur des possibles, dégage des probabilités. Ainsi, tout ce qui a pu sembler excessif, caricatural, désespéré, voire nihiliste dans la production de l’après-guerre est pour lui, dans le même temps, le terreau d’une grande littérature future, d’un humanisme nouveau, peut-être d’un classicisme refondé. En 1931, ne pouvait-on pas en effet, croire à la fin de l’après-guerre et, sans faire preuve d’aveuglement parier sur l’unité plutôt que sur la discorde, sur l’Europe et sur la paix plutôt que sur la destruction et sur le triomphe des nationalismes ? Ce n’est pas sur la littérature que Crémieux se trompe, c’est sur son pouvoir, elle sera en effet impuissante à empêcher que cette après-guerre rapidement ne se transforme en avant-guerre.
Les écrivains quant à eux devront prendre parti, se classer, choisir. Viendra le temps de l’engagement. Cet engagement, Crémieux, l’homme des livres, le méridional prudent et sceptique ne s’y dérobe d’ailleurs pas, il meurt en déportation en avril 1944. Il nous laisse trop peu de livres et le témoignage d’un intellectuel exemplaire de cette période qui est devenue l’entre-deux-guerres.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 70074777 LIT C cre Livre Institut français (Rose-Hill) Littérature & langues Prêt possible
Disponible