Titre : |
Légendes Créoles : (Lézann Kréol) : |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Daniel Honoré (1929-....) ; Jean-François Samlong, Traducteur |
Editeur : |
Saint-Denis : UDIR |
Année de publication : |
1997 |
Importance : |
126 p. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87863-014-5 |
Prix : |
000 F |
Langues : |
Français (fre) Créoles et pidgins (divers) (crp) |
Catégories : |
Littérature -- La Réunion Littérature -- océan Indien
|
Index. décimale : |
843 |
Résumé : |
''Tournez! Allez, il faut tourner, plus vite encore, et l'on tourne, et l'on valse, le corps de la demoiselle était de plus en plus léger tandis que le beau cavalier commençait à manquer de souffle. Il aurait voulu ralentir le pas, reprendre quelque peu sa respiration, rednner de l'élan au coeur, mais la musique repartait sur un rythme des plus endiablés, et la salle tout entière valsait avec le couple, et on tournoit, et on valsait, jusqu'au moment où Marcelin vit que les cheveux de sa cavalière avaient raccourci, aussi courts que ceux de sa mère lorsqu'elle était encore parmi eux ; le visage avait vieilli d'un coup, soudain le corps s'était épaissi, et la musique continuait de plus belle. La salle tournait, Marcelin valsait. Il aurait aimé se détacher de la demoiselle, mais impossible, un peu comme si leurs corps étaient soudés l'un et l'autre. C'est alors que la salle vit que la danseuse n'avait pas de pieds, non, elle n'était portée que par deux grands ongles, ongles rouges de sang. |
Légendes Créoles : (Lézann Kréol) : [texte imprimé] / Daniel Honoré (1929-....) ; Jean-François Samlong, Traducteur . - Saint-Denis : UDIR, 1997 . - 126 p. ; 22 cm. ISBN : 978-2-87863-014-5 : 000 F Langues : Français ( fre) Créoles et pidgins (divers) ( crp)
Catégories : |
Littérature -- La Réunion Littérature -- océan Indien
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Index. décimale : |
843 |
Résumé : |
''Tournez! Allez, il faut tourner, plus vite encore, et l'on tourne, et l'on valse, le corps de la demoiselle était de plus en plus léger tandis que le beau cavalier commençait à manquer de souffle. Il aurait voulu ralentir le pas, reprendre quelque peu sa respiration, rednner de l'élan au coeur, mais la musique repartait sur un rythme des plus endiablés, et la salle tout entière valsait avec le couple, et on tournoit, et on valsait, jusqu'au moment où Marcelin vit que les cheveux de sa cavalière avaient raccourci, aussi courts que ceux de sa mère lorsqu'elle était encore parmi eux ; le visage avait vieilli d'un coup, soudain le corps s'était épaissi, et la musique continuait de plus belle. La salle tournait, Marcelin valsait. Il aurait aimé se détacher de la demoiselle, mais impossible, un peu comme si leurs corps étaient soudés l'un et l'autre. C'est alors que la salle vit que la danseuse n'avait pas de pieds, non, elle n'était portée que par deux grands ongles, ongles rouges de sang. |
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